Dans la presse locale d'aujourd'hui on peut lire que notre CEF va déménager en 2014.
Youppiiiiiii !
On apprend que les CEF doivent accueillir désormais 12 jeunes délinquants multirécidivistes, au passé lourd, et à l'avenir incertain....
Celui de Fragny, pour cause d'immobilier est actuellement de 9 places mais on apprend dans les lignes d'un autre article de cet excellent quotidien que notre cher édile a proposé l'extension de celui de Fragny sans pour autant emporter l'adhésion de la Sauvegarde 71 et de la PJJ, organismes qui gèrent pour l'un et financent pour l'autre le CEF.
Pour mémoire, il convient de rappeler qu'un jeune délinquant multirécidiviste et non un jeune tout court, c'est 800 euros par jour dans ce type d'établissement, payés par nos impôts. Cette simple somme d'argent journalière aurait suffit à empêcher que trois personnes dont un gosse meurent la nuit dernière à Blanzy car ils ne pouvaient pas payer leur facture d'électricité. A chacun d'avoir son avis sur cette dernière remarque.
Voici l'extrait du Journal de Saône et Loire, édition locale de ce jour:
Le centre éducatif fermé de Fragny devrait déménager pour une construction neuve à Pont-l’Évêque, à proximité de la gendarmerie d’Autun.
Le centre éducatif fermé de Fragny va déménager. « Aujourd’hui, nous accueillons neuf jeunes multirécidivistes ou multiréitérants dans le but de prévenir la persistance et le renouvellement de leurs comportements délinquants. Nous sommes dans l’obligation, suite à une décision gouvernementale, d’en prendre rapidement en charge douze, soit trois de plus. Mais, à Fragny, nous sommes contraints par l’étroitesse des locaux. Notre autorité de contrôle, la protection judiciaire de la jeunesse, en a convenu après avoir effectué plusieurs visites », explique Najib El-Otmani, le directeur.
Une extension impossible
Une hypothèse, celle d’agrandir les bâtiments existants, a été un temps envisagée. Puis abandonnée. « Nous aurions pu éventuellement construire une extension aux locaux existants, mais cela aurait empiété sur le terrain qui est déjà trop petit. Par ailleurs, être loin d’Autun nous oblige à multiplier les déplacements, et les bâtiments à Fragny sont trop énergivores », détaille Najib El-Otmani.
Près de la gendarmerie
L’hypothèse de la construction neuve s’est donc imposée. « Nous avons travaillé avec la ville d’Autun pour étudier quels sites pouvaientt nous convenir. Une proposition nous a été faite et la Sauvegarde 71 l’a retenue », développe le directeur.
Le nouveau centre éducatif fermé s’installera à Pont-l’Évêque, a proximité de la gendarmerie, à Autun. « Un courrier est parti très récemment à la protection judiciaire de la jeunesse qui doit maintenant donner son accord pour ce lieu d’implantation, sachant qu’elle a déjà fait savoir qu’elle était prête à financer la construction d’un nouveau centre », détaille M. El-Otmani.
Le chantier pourrait commencer très vite et devrait si possible être terminé dans deux ans. « Nous sommes locataires de la ville d’Autun à Fragny jusqu’en 2014. Nous espérons pouvoir déménager à la fin de notre bail », avance Najib El-Otmani.
Texte EB pour le JSL